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De l'autre côté du miroir

Derniers commentaires
15 mai 2007

nocturne (1)

pauvre conne, pauvre conne,
poutant tu le savais.

pauvre conne, pauvre conne,
pourtant tu t'en doutais.

et pourtant, dès les premiers instants
tu savais

qu'il ne faillait pas
y mettre les pieds.

Et pourtant, petit à petit de toi j'ai rêvé
et pourtant, petit à petit, de ta présence, tu m'a accompagné.

Au long de ces deux mois, mes sentiments se sont transformés,
en ce que je redoutais :
je me suis attachée.

Tu étais mon ami, mon frère, mon amour, puis mon amant.
Au loin, certes, mais celui avec qui on peut "être".

Tu me manques.
Tu as disparu.

Pauvre conne, dès le début,
tu le savais.

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14 mai 2007

lundi

miroir

Début de semaine.

Petit apparté. [Merci Corn Flakes de m'avoir envoyé ces quelques lignes, j'aurais voulu réagir sous ton commentaire, mais je ne sais simplement pas le faire, j'ai envoyé un mail mais pas encore de réponse. En tout cas, pour une nouvelle arrivée, créant son espace pour la première fois, ce mot m'a touché et quelque part m'encourage aussi à continuer].

Egoisme. Ce qui devient plus clair dans mon esprit, c'est l'utilité de ce blog. J'aimerai qu'il me serve de chemin, vers moi-même.

De l'autre côté du mirroir.
Oui, j'ai aimé gamine ce roman de Lewis Caroll. Il est vrai aussi que j'en aime le titre. J'ai toujours été attirée par les portes secrètes.
Ce titre s'est un peu imposé de lui-même. Pourquoi ? sans doute parce que là, à ce moment de ma vie, j'ai envie de l'évacuer cet autre côté.

Je m'explique.

Passé recent, renfermement, isolement.

Envie de sortir de ça, je suis pleinement conscience de l'anesthesie que cela me procure, presque comme une lobotomie parfois, ne rien faire que le necessaire et courant sans plaisir, avoir conscience du temps qui passe.
Je me suis mis à rencontrer des gens nouveaux, essayer de faire des activités nouvelles, même si souvent cela me coûte un effort, je me sens si fatiguée ensuite, et ce vide...

Bref, outre la difficulté de communiquer à laquelle je me suis heurtée, bien logiquement, il y a aussi l'image que je renvoie. Celle de quelqu'un de secret, à l'écoute mais ne se livrant pas. Quelqu'un qui est là, sans être là. Quelqu'un de transparent. Ca donne pas franchement envie...

Voici donc ce qui se passe de l'autre côté. Le but de ces écrit est de le raconter, et de faire en sorte qu'il se fonde petit a petit dans l'image du réel...supprimer ce décalage, etre en harmonie avec les autres.

Me sentir mieux. Oui, j'ai des choses à dire, mais elles ont du mal à sortir. Sensation d'être nulle, ou plutôt à côté de la plaque.

Je veux sortir de ça.

13 mai 2007

dimanche midi

Bon, ben voilà, je l'ai ouvert ce blog et c'est vrai que j'en avais l'idée depuis longtemps. Mais en ce moment le passage à l'acte est quelque chose qui me parait tellement difficile. J'ai parfois comme l'impression d'être engluée.

Alors je ne fais plus grand'chose depuis quelque mois...et ensuite je culpabilise. Comme je ne fais plus grand chose, je me dis que je n'ai rien à raconter aux autre; alors je m'isole.

Si seulement le fait d'ouvrir ce blog pouvait créer un déclic, une envie...ce serait déjà bien.

12 mai 2007

aujourd'hui, fil de gris

[Maintenant je valse et je chaloupe, j’invente une danse, un pas en avant, deux en arrière, puis un sur le côté. A ce rythme, je serais bientôt de retour à la case départ, légèrement décalée tout de même, suffisamment pour voir…
Mais je travaille à ce que mes pas de reculs soit des demis-pas, tout en envisageant le meilleur, à savoir pas de pas d'arrière du tout… quand au côté, je le laisse s’équilibrer tout seul :
Me voici bientôt droite comme un i.]

Au fil des mots…
Oui, étrange compagnonnage sur lequel tu t’interroges…à dire vrai je m’évite spontanément cette question, faut il toujours mettre des maux ? Les fils se tissent ou se défont, les combinaisons s’inventent, au fur et à mesure, j'avais envie de ça avec toi.
Alors, tu as disparu.

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